Présentation du territoire

Le bassin versant de la Mauldre est situé dans le Département des Yvelines, en région Ile-de-France, sur le bassin hydrographique Seine-Normandie. Il s’étend sur 403 km2, comprend 66 communes réparties dans 5 intercommunalités, pour 413 000 habitants.

 En 2008, d’après les données du Mode d'Occupation du Sol (MOS) de l’Institut d'Aménagement et d'Urbanisme (IAU) de la région Ile-de-France, l’occupation du sol du bassin versant de la Mauldre se répartit comme suit : environ 27 % de bois ou forêt, 44 % d’espaces agricoles, 25 % d’espaces urbains et 4 % de surfaces en eau et d’autres espaces ruraux.

Comme nous montre la carte ci-dessous, le bassin versant est très fortement urbanisé dans ses confins amont (est et sud-est) avec la zone agglomérée de Versailles et la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines. Il l’est également dans son extrême aval en vallée de Seine. Pour le reste, soit plus de 50% de son territoire, il est essentiellement occupé par des zones de cultures à l’exception de sa zone amont-ouest où se situe le massif forestier de Rambouillet.

La répartition entre les différents types d’espaces en 1999 et 2008 est sensiblement identique. Il semblerait que l’occupation du sol sur le bassin versant de la Mauldre n’ait que peu évolué depuis l’approbation du SAGE de la Mauldre en 2001, comme cela avait été le cas dans les années 1990.

Cependant, les surfaces imperméabilisées, représentent en 2008 approximativement 18 % des surfaces communales du bassin versant de la Mauldre, soit une augmentation d’environ 5,4 % par rapport à 1999. Il apparaît donc que, l’occupation du sol sur le bassin versant de la Mauldre soit en évolution lente, comme c’était déjà le cas dans les années 1990, malgré une très forte pression foncière et l’augmentation constante de la population dans le bassin.

Pourtant, malgré ces fortes pressions, le bassin versant de la Mauldre conserve un riche patrimoine naturel, architectural et paysager qu’il convient de préserver.

En 2008, d’après les données du MOS de l’IAURIF, 44 % du territoire des communes du bassin versant de la Mauldre sont occupés par des espaces cultivés soit 24 736 ha qui se répartissent de la façon suivante

• 0,3 % de peupleraies
• 86,4 % terres labourées
• 11,4 % surfaces en herbe à caractère agricole
• 1,4 % de vergers et pépinières
• 0,4 % de maraîchage et horticulture
• 0,2 % de cultures intensives sous serres.

En 2009 d’après les données de la DDT, 220 exploitants (nombre d’exploitants déclarant au titre de la PAC des parcelles cultivées sur le périmètre du bassin versant de la Mauldre) représentant environ 17 379 ha se trouveraient sur le périmètre du bassin versant de la Mauldre.

La Mauldre et ses affluents traversent de nombreuses communes parmi lesquelles quelques agglomérations importantes possèdent des zones d’activités ou industrielles développées, telles que les Clayes-sous-Bois, Elancourt, Plaisir, Epône, Maurepas, Coignières ou Versailles. Il existe également un tissu artisanal réparti sur l’ensemble des communes du bassin versant.

Les chiffres clés du bassin versant

Superficie : 403 km²
Population : 413 000 habitants
Densité : 1 025 hab/km²

Occupation des sols

25 % de zones urbaines (101 km²)
44% zones agricoles (177 km²)
27% de zones boisées (109 km²)
4% d’autres espaces ruraux et de surfaces en eau (16 km²)

Zones humides

170 zones humides (recensement partiel de 2011) couvrent 12,7 km², soit 3,2 % de la surface du bassin versant

Activité agricole

26 024 m3 correspond au volume prélevé en 2007 dans les eaux superficielles pour l’irrigation des surfaces agricoles du bassin versant

Industries

9 établissements industriels ont un rejet direct au milieu, 5 sont raccordées à un ouvrage d’assainissement collectif
116 500 m3 d’eau ont été prélevé en 2007 pour l’usage industriel

Épuration des eaux usées

24 stations d’épuration pour le traitement des eaux usées domestiques sont recensées. Elles représentent une capacité globale de 395 000 Equivalent Habitant. Les rejets de ces stations d’épuration se déversent dans la Mauldre ou ses affluents, ayant un impact relatif sur le milieu en fonction de la charge globale et de la capacité de dilution et d’épuration naturelle du milieu récepteur.

4 communes ne sont pas raccordées à un dispositif d’assainissement collectif. L’assainissement y est donc assuré par des dispositifs d’assainissement autonome.