Contexte hydrologique

Comme le montre les isohyètes de la carte ci-dessous, la pluviométrie moyenne annuelle du bassin versant varie sur l’ensemble du bassin : elle est de 750 mm au sud-ouest et descend à 650 mm au nord-est.

Il existe actuellement sur le bassin versant de la Mauldre 5 stations de mesures en continu des débits. Elles sont gérées par la DRIEE (banque HYDRO).

De l’exploitation des données de débits existantes pour ces 5 stations depuis leur mise en service jusqu’à fin 2010, il ressort les points suivants

  • Le débit moyen annuel de la Mauldre à Aulnay-sur-Mauldre est de 2,1 m3/s soit un débit spécifique de 5,6 l/s/km².
  • La Guyonne a de très faibles débits d’étiage pouvant notamment s’expliquer par le caractère peu perméable du bassin versant.
  • Les débits de la Mauldre sont par la présence de rejets de station d’épuration : le débit d’étiage de la Mauldre à Aulnay-sur-Mauldre a la particularité d’être assuré à près de 80 % parles rejets des stations d’épuration du bassin versant dont 30 % provenant du ru de Gally. Cet aspect ne doit pas être négligé dans le cadre d’éventuels projets de développement de l’usage de ressources de substitution comme la réutilisation des eaux usées par exemple. Les stations d’épuration du bassin versant de la Mauldre assurent un soutien d’étiage certain.

 

Le bassin versant de la Mauldre et de ses affluents connaît également des inondations. Les inondations les plus importantes par débordement de cours d’eau sont survenues sur le bassin versant de la Mauldre en 1966, juin 1973, mars 1978, octobre 1981, juin 1983, décembre 2000 et mars 2001.

Les pluies génératrices des crues de la Mauldre et du Lieutel interviennent sur des sols saturés par un mois de pluie. Ce sont des pluies exceptionnelles ou non, d’une journée ou plus, et réparties de façon homogène sur le bassin.

A l’opposé, pour certains affluents comme les rus de Gally et du Maldroit les pluies d’orage peuvent générer des crues notables comme ce fut le cas en 2001 sur le bassin versant du ru de Gally. En effet, les têtes de ces bassins versants étant fortement imperméabilisées, les pluies orageuses peuvent être à l’origine de crues très rapides occasionnant des débordements. Plus localement, sur l’ensemble du bassin versant de la Mauldre, elles induisent également des ruissellements violents de versants, avec coulées de boue, et des inondations des secteurs urbanisés situés sur l’axe de ces écoulements comme ce fut le cas en 2000 à Mareil-sur-Mauldre, Montainville, Maule et Beynes.

Les sous-bassins les plus actifs dans la génération du ruissellement et des crues sur la Mauldre sont ceux d’Élancourt, de la Mauldre amont/Guyonne et surtout celui du Lieutel. Les débits apportés par le ru de Gally sont fortement écrêtés par la retenue de Rennemoulin ; le Maldroit est, quant à lui, peu actif dans la genèse des crues.